terça-feira, 22 de julho de 2014

• À quoi bon a t’on besoin d’une femme?…

Je venais de fêter mes 41 années quand nos parcours de vie se sont croisés. Et puis j’ai vécu avec elle - ou plutôt mieux dit, on a cohabité ensemble - jusqu’au lendemain de compléter mon demi-siècle de éxistence dans cet planète.

À la fin de ces presque neuf ans, je suis devenu très habitué à sa présence dans notre foyer. Elle était mon(a) meilleur(e) ami(e), tous genres considerés.

Elle m'a accroché à nos câlins, que sont devenus indispensables à faire plusieurs fois par jour ou même à l’heure. Et aussi à échanger des baisers fréquents, pendant qu’on se souvenaient qu’on était lá, tout près l’un de l’autre.

Faire le voyage quotidien que tout le monde doit empreindre la nuit, ensemble avec un autre âme, ça c’est aussi quelque chose que me manque beaucoup…

Avoir toujours disponible quelqu’un qui savait écouter mes histoires c’était très bon, aussi. Et j’en pourrais parler d’un tas de autres choses, encore. J'ai étais comme un sultan.

J'ai alors vu toute ma vie bien rangée. Elle me disait souvent que si je partais, elle irait jusqu’à la fin du monde pour se joindre à moi à nouveau. Comme un magnet.

Mais un certain jour ele a changé d’avis sans me l’informer… Et beaucoup plus tard elle s’est révélé quelqu’un absolument étrange à moi. Ou plutôt non. Je me suis laissé aveugler, dans un période quelconque, au long du chemin…

Depuis notre séparation, je croyais que je n’allais pas survivre longtemps sans quelqu’une qui pourrait la remplacer. Quelqu’une qui pourrait m’aider à éffacer les mémoires de tous les bons et moins bons moments vécus ensemble avec elle.

J’ai même développé au début une forte obsession pour vite être dans un couple á nouveau. Mais bon, trois ans se sont écoulés… Et je reste toujours vivant. Pas si heureux comme avant, mais peut-être beaucoup plus sage. Et plutôt plus mûr. 

Et si j’ai survécu tout ce temps sans elle, la question se pose… À quoi bon ai-je besoin d’une femme?…

Certes, pendant ce temps en solitude j’ai éssayé de faire le pont sur son absence. En plusieurs aspects et de plusieurs façons. Je me suis fort bien laisser être ouvert à un nouveau monde de possibilités à découvrir. et á jouir.

J’ai fait de plusieurs nouvelles amies. Quelqu’unes trop précieuses. J’ai même eu la chance de trouver une amie avec laquelle j’ai tant de fois eu la sensation de me réveiller à cotê d’elle. Mais ceci dit, il faut bien préciser chacun de nous dans son lit, séparés de quelques centaines de kilomètres… 

Il y a quelque chose dans l’air que me dit que ma vie ira bref changer pour bon. Soit je vais être le compagnon de plus une femme, qui sera ma cinquième, qui va me mériter et moi à elle, bien sûr… Ou alors je vais devenir un hermite ou un anachorète*. Définitivement. Et ça c’est bien fait!… L’un ou l’autre destin.

Tout va dépendre de trouver la bonne réponse à ce éternel gros dilemme masculin:

À quoi vraiment donc ai-je besoin d’une femme?…

Et surtout ou encore… À quoi vraiment donc aura des fois une femme besoin d’un homme si sui generis que moi?…

Autant que je puisse être une compagnie agréable et un bom maître, je serais peut-être taillé plutôt pour vivre comme un loup solitaire.
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* Je choisirais entre ces deux mots lequel sera le plus agréable pour m’auto-classifier, tant que l'occasion se présentera un jour. Ou pas, si jamais je le souhaiterais plutôt ainsi...